Publié dans Politique

Informations et échanges sur les élections - La CENI met tout le monde d’accord 

Publié le lundi, 01 avril 2024

« Chaque Région a droit à un atelier similaire ». Une équipe de la Commission électorale nationale indépendante conduite par le directeur du cabinet Jean Louis Andriamifidy, fut à Ambatondrazaka, le 21 mars dernier dans le cadre d’information et d’échanges avec les parties prenantes aux élections. Aussi surprenant que ça puisse paraître, les éléments de la CENI sont parvenus à mettre une sinon une conviction, en tout cas quelque chose qui ressemble à celle-ci, chez les entités politiques des cinq Districts de l’Alaotra-Mangoro, qui ont pris la peine d’honorer leur invitation.

La CENI s’y attendait 

Après rappel de toutes les dispositions stipulées dans les textes électoraux, advint le temps des questions-réponses. Force est d’admettre que plus d’un interlocuteur, que la délégation a eu devant elle, a dans sa tête des questions expressément embarrassantes pour ceux à qui échoient l’obligation d’y répondre. 

Le premier sujet abordé fut, plus qu’une une redondance, la fameuse « Azo raisina fa tsy mitombina » ( traduction libre : « plainte recevable en sa forme, mais pas dans le fond). Dans leur réponse J.L. Andriamifidy et son équipe y sont allés, de manière posée, c’est-à-dire de manière naturelle – avec tous les détails nécessaires pour signifier qu’elle s’y attendait. Ils ont répondu seulement que l’inexistence des preuves tangibles et irréfutables qui pourraient défendre les causes des demandeurs.

La deuxième remarque a trait au constat que les membres d’un bureau de vote, lors de la dernière présidentielle, furent d’une même famille. Est-ce légal ? L’équipe de la CENI, a répondu par l’affirmative ! Aucune disposition légale, jusqu’à présent, ne s’y oppose…Car les réalités sur le terrain sont bien loin de ce que l’on imagine et ce que l’on espère. L’Analphabétisme, à grande échelle, est encore une réalité à Madagascar : il existe encore là où l’on croit qu’il a déjà été éradiqué. D’où difficile de trouver des membres de bureau de vote en nombre suffisant dans ces nombreuses contrées non visitées par les politiciens et autres éléments de la Société civile !

Au cas où les textes sembleraient se prêter à des doutes dans leur interprétation, il faut appliquer les contenus au pied de la lettre sans aucune nuance ni extension.

Autre révélation, la CENI, par la force des choses, marche sur des œufs - car en concurrence avec les partis politiques et la Société civile pour ce qui est de trouver des partenaires. En effet, toutes ces entités effectuent leurs recrutements au sein d’un même et unique groupe éminemment réduit, en l’occurrence les citoyens de la place qui savent lire, écrire et compter. Le profit prend le dessus : gagne l’entité qui paie plus substantiellement que les autres… Ceux qui étaient dans la salle n’ont eu aucune réplique !

Expression de l’unanimité !?

 

Nandrasana

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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